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Enigme du 30 octobre 2017

Si vous vous prenez la tête avec cette énigme, n'envisagez surtout pas l'amputation mais pensez plutôt à lui ! Son père l'avait habitué à travailler avec le blanc de Saturne, il se tourne vers la chimie et part enseigner entre la Mosson et le Lèz. Il finit par revenir dans sa ville natale où il cultive des saules. Il meurt prématurément mais il a eu le temps de synthétiser un acide qui deviendra le plus célèbre des AINS. De qui s'agit-il ?

Réponse : Charles Gerhardt

Que peut bien être le plus célèbre des AINS ? Même si vous n'êtes pas en mauvaise santé, vous l'aurez forcément déjà vu : Google renseigne immédiatement, ce signe cache les Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens. Dans l'article de Wikipédia à ce sujet, il suffit d'aller à la 5ème ligne pour apprendre que les deux plus connus sont l'aspirine et l'ibuprofène. Le premier est l'acide acétylsalicylique, dérivé du saule (tiens, tiens !) ; Wikipédia nous apprend qu'il est synthétisé en 1853 par le chimiste strasbourgeois Charles Gerhardt, dont la mort prématurée des suites d'une péritonite arrête la recherche, qui ne sera reprise avec succès qu'en 1897 par Félix Hoffmann. La société Bayer en assure alors la commercialisation.
Charles Gerhardt (1816-1856) est strasbourgeois ; son père exploite une fabrique de céruse, aussi appelé blanc de Saturne, un pigment blanc à base de plomb. Il étudie la chimie et obtient une chaire à l'université de Montpellier (qui est bordée par deux fleuves côtier, la Mosson et le Lèz. De retour à Strasbourg, il obtient la synthèse de l'acide acétylsalicylique, qu'il ne peut mener à son terme. Un institut de recherche en chimie de Montpellier porte son nom.

Pour en savoir plus :